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Origines et histoire

Origines et histoire

Logo Mairie Saint-Jean-la-Bussière

En l’an 1385, le diocèse de Mâcon fait élever une chapelle dédiée à ST JEAN BAPTISTE. Ainsi fut fondée la nouvelle paroisse de ST JEAN LA BUSSIERE.

buix : car ces arbustes foisonnaient beaucoup dans cette région). Plus tard, on écrira : buis – Buissière.

Le bourg comptait 24 maisons dépendant de la Seigneurie de BEAUJEU.

Girin de BARRIER fut le premier curé de ST JEAN en 1386. Guillaume de BEAUJEU obtint de son frère Etienne la Seigneurie d’AMPLEPUIS, il favorisa l’extension de la paroisse de ST JEAN.

En 1392, il a ajouté le Bancillon, le Boissette, Chavanis, Les Mûres, La Mazille et Arfeuilles.

En 1398, il y a eu deux procès intentés au Site de BEAUJEU et au Chatelain de TIZI par la paroisse et notables de ST JEAN.

Vers la fin de la guerre de cent ans (1470), apparaissent deux fiefs vaisseaux de BEAUJEU : BOSTGRAND et CHAMEYRE et également des noms de familles tirés de noms de lieux ou surnoms : Jehan de Chavanis, Mathieu de la Ronze, Gros Jean de Foray. Réciproquement des hameaux prennent le nom des habitants : Gros Claude, Jean Moulin.

BOSTGRAND (grand bois), aujourd’hui Beaugrand, on trouve une première mention de 1509, c’est un acte de vente à la famille de SEVELINGES, en 1621 Claude CORTAY acquiert Bostgrand qui en ce moment comprend tènements et domaines, granges, tant en paroisse de ST JEAN qu’en celle de ST VICTOR. En 1704, Beaugrand est vendu à DECHAVANNE, marchand de RONNO. Jean Philibert de CHAVANES est curé de ST JEAN en 1750.

CHAMEYRE : Aujourd’hui Chameret. En 1459 Guichard de CHAMEYRE fait serment d’allègeance au Duc de BEAUJEU. En 1602, aux registres de la paroisse l’acte de baptème de Jean DE BRIENNE fils de Hugues de BRIENNE, Sieur de CHAMEYRE. En 1619, on trouve mention d’une maison noble de GOUTAILLARD, on ne sait pratiquement rien sur ses habitants, située sur la route de St Jean au Bancillon (CD 504) . L’assemblée générale du Clergé de France était tenue en 1730. ST JEAN était un pays de montagne, où l’on récoltait peu de seigle, terrains maigres et très grosses gelées à cette époque.

Les années 1694 et 1709 furant des plus funestes, des fléaux avec famines et épidémies, un hiver extrèmement froid, neige en abondance, l’on trouvait des personnes mortes dans les chemins. Au hameau de la Cornille en 1694, il y avait 44 personnes à Pâques, il n’en restait plus de 5 à la St Jean Baptiste (24 Juin). Le nombre des décès approchant de la centaine. Plusieurs maisons sont restées vides, la mort ayant tout enlevé (grands et petits) d’après le registre du curé GACIER en 1709, 140 personnes sont décédées au cours de l’année.

En 1918, Etienne MULSANT à l’âge de 21 ans remplissait les fonctions de Maire de ST JEAN, il eut à conduire au tirage au sort ses camarades comme Maire, et conscrit lui-même, aussi disait-il vu sa précocité : « Ce jour là, je fus tout à la fois père, Maire et conscrit ». Il était d’ailleurs l’arrière grand père de Henri VAGINAY qui avait donné Beaugrand aux Missions Etrangères de LYON.

A l’époque de la démolition de l’ancienne Eglise de ST JEAN, en 1821, devenue trop petite pour la population, on voyait sur la voûte de l’édifice des caisses contenant du froment, deux petits meules destinées à le moudre et les squelettes de quelques hommes morts en ces lieux pendant ces temps de désolation et de misère. Le 18 février 1914, au cours d’un orage d’hiver la foudre tomba sur la flèche gothique de 18 mètres de haut du clocher de l’église de ST JEAN.

D’après le récit de Mr André REY, alors âgé de 11 ans, celui-ci se rappelle très bien les faits :

Il était environ seize heures, à la tombée de la nuit, un violent orage se déclara. Un coup de tonnerre sec suivi de deux autres, il vit une boule de feu au sommet de la flèche, elle s’embrasa rapidement. Les habitants du bourg étaient très angoissés, chacun se demandant où allait s’écrouler la flèche. Finalement, elle tomba à proximité du puits sur la place, lequel fut sérieusement endommagé. Le système à godets pour puiser l’eau fut détruit et remplacé plus tard par un treuil à cordes manuelles. Tout était en feu. Quand les deux premières cloches tombèrent, les étincelles, les boules de feu jaillirent de partout. Jean Claude LELY qui arrosait son foin dans la grange (à l’époque, maison de M. Charles BRUN ) dit : « Deux miracles viennent de se produire : le diable a mis le feu au clocher et le Bon Dieu à fait tomber la flèche sur la place ! ». Mais la troisième cloche, la plus grosse tomba presque fondue dans un bruit d’enfer, des boules de feu partirent à des centaines de mètres dans le village. D’après certains témoins, une aurait atteint les environs du hameau Chez Dubost ! Pendant près de deux jours, le brasier a continué à consumer.

Les 3 cloches furent remplacées et baptisées le 8 janvier 1921 au nouveau clocher actuel. Les parrains et marraines étaient Antoine DECHELETTE, Marie Françoise VAGINAY, Jean-Marie GUYOT et Eugénie MARTIN, Louis GOUTTENOIRE et Marie ROCHARD.

A noter qu’à cette époque le bourg de ST JEAN comptait 13 cafés !